Le Père-Noël se déplace en triporteur

André, que fais-tu avec un triporteur dans les zones piétonnes de Lille ?

Depuis octobre 2013, je suis dans deux rues piétonnes du centre-ville pour expliquer l’Évangile aux passants.

Au début, j’engageais la conversation en offrant un café ou un thé à ceux qui s’arrêtaient lors de prédications, à quatre endroits successifs. Puis, après l’attentat de Charlie Hebdo, pour établir le contact avec les passants, j’ai utilisé les panneaux « Je suis chrétien ». Depuis l’été 2015, j’utilise la sculpture sur ballons avec différentes affiches. Je suis à l’aise avec cette forme d’annonce de l’Évangile.

Cette année, en participant à l’une ou l’autre fête de quartier, l’idée d’un triporteur est née. Nous l’avons nommé : « le triporteur de l’espoir ». J’arrive sur place avec « le triporteur de l’espoir », j’affiche une réflexion, un questionnement… et je sculpte des ballons. Beaucoup de parents s’arrêtent, et pendant que je sculpte des animaux aux enfants, je rebondis sur ce qui est écrit sur l’affiche. Il est assez fréquent d’avoir de bons échanges. D’autres équipiers me rejoignent et nous annonçons ensemble l’Évangile.

Pendant le mois de décembre, je m’habille en Père Noël, ce qui attire beaucoup de monde. Je peux alors leur rappeler que la personne la plus importante à Noël, ce n’est pas moi, le Père Noël, mais Jésus, le Sauveur, le Libérateur. J’offre un calendrier aux enfants et aux parents, j’ai des Nouveaux Testaments, des CD et des revues pour les jeunes.

Évidemment, je sais bien que ce n’est qu’une façon parmi tant d’autres, mais je suis à l’aise avec mon triporteur, simplement là pour parler de Jésus. Je sais qu’il est avec moi et que sa Parole fait son chemin !