La Mission FPC a 40 ans

01 mars 2017 0 dev

Cela vaut bien la peine de marquer un temps d’arrêt pour compter les bienfaits de Dieu à l’égard de l’œuvre !

40 ans, un temps pour faire ses preuves…

Dans l’Écriture, la quarantaine est souvent associée à une période qui sert à faire ses preuves, voire un temps d’épreuve. On pense spontanément aux 40 ans dans le désert pour le peuple d’Israël. Dieu voulait le « mettre à l’épreuve pour connaître les dispositions de [son] cœur et savoir [s’il] respecterait ou non ses commandements ». Nous connaissons la réponse, négative, malheureusement. Pourtant, Dieu était fidèle, les manteaux ne se sont pas usés, les sandales non plus, Dieu a pourvu par la manne…

On pense aussi aux 40 jours de Jésus dans le désert « pour être tenté par le diable ». Tentation surmontée, en s’appuyant sur l’Écriture. Ou encore aux 40 jours entre la résurrection et l’ascension du Seigneur, temps nécessaire pour faire la preuve de la réalité de cette résurrection.

Durant les 40 ans passés, Dieu a montré sa fidélité à FPC, dans le renouvellement des serviteurs, de leur famille… et le fait de pourvoir à leurs besoins. L’équipe de FPC a-t-elle fait ses preuves durant ses 40 ans ? Nous laisserons d’autres et, in fine, le Seigneur lui-même, en juger.

40 ans, le temps d’une génération…

C’est aussi le temps d’une génération, avec ses caractéristiques propres, son époque et ce qui la marque. C’est par exemple le temps de la génération de Joseph, « cette génération-là », ou celle des « hommes de guerre » de la traversée du désert. C’est aussi la génération de Josué, de la conquête de Canaan, dont il est dit « après elle, surgit une autre génération, qui ne connaissait pas l’Éternel ni ce qu’il avait fait en faveur d’Israël ».

Il arrive que l’Éternel rejette une génération, comme celle du temps de Jérémie, génération qui provoque sa colère. À l’inverse, il est aussi question de « la génération de ceux qui te cherchent, qui aspirent après […] Dieu ».

On peut se demander ce qui a marqué la génération de ce premier quarantenaire de FPC. Elle a pris conscience de l’importance de l’évangélisation, de l’implantation et l’affermissement des Églises… ainsi que de marcher par la grâce de Dieu ! Quoi qu’il en soit, elle avait à cœur, comme David, « d’être au service de Dieu dans sa propre génération ». Comme Noé, elle voulait « de façon juste et intègre dans sa génération […] marcher avec Dieu ».

40 ans, d’une génération à l’autre…

Une génération passe, une autre vient… 40 ans est aussi le temps d’une transition marquante. La nouvelle génération est exhortée : « Interroge donc les membres de la génération précédente, sois attentif à l’expérience de leurs ancêtres ». À l’ancienne, il est recommandé « que cela soit écrit pour la génération future, et que le peuple ainsi créé célèbre l’Éternel ». En effet, accomplir et célébrer les œuvres de Dieu est la responsabilité de « chaque génération ». Aucune génération ne peut le faire pour une autre !

Que laissons-nous à la prochaine génération ? Un héritage précieux, des choses que dans sa grâce le Seigneur a placées dans FPC. Cet héritage devrait être recueilli, il faudrait le faire valoir, le développer. Mais nous laissons aussi des traditions liées à notre histoire, nos réactions, des choses qui peuvent peser, ralentir la marche, et qu’il est inutile de maintenir. Que Dieu accorde la grâce à la prochaine génération de préserver ce qui est précieux et de se libérer de ce qui est inutile.

De génération en génération…

Les générations passent, dans leur ressemblance et leur diversité… mais Dieu reste, de génération en génération. Il transcende le temps. Ses « plans subsistent éternellement et les projets de son cœur de génération en génération ». De même, « sa bonté dure éternellement, et sa fidélité de génération en génération ». Il en va de même pour son règne, il « règne pour toujours, son trône subsiste de génération en génération ». Alors oui, bien sûr, une génération doit passer le relais à une autre… mais notre confiance est en Dieu, en sa fidélité. Fidélité que chaque génération est appelée à découvrir et à célébrer : « Je chanterai toujours les bontés de l’Éternel, ma bouche fera connaître ta fidélité de génération en génération ».

Roland F.

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